A travers le baromètre de l’immobilier, retrouvez un état du marché locatif et de la transaction dans 70 villes et dans l’ensemble des départements et régions (prix, ventes, évolution de l’offre et loyers…).
Analyse mensuelle juillet 2023
Le nombre de transactions sur 12 mois glissants s’érode depuis septembre 2021, s’établissant à 1 069 000 ventes en France (-9% sur un an).
Les prix, eux, s’inscrivent en baisse depuis le mois de février 2023 (-1,3% sur trois mois) au 1er juillet 2023, après plusieurs années de hausse. Sur un an, ils restent en hausse de +2,2% contre +6,3% début février 2023.
La baisse des prix concerne presque tous les territoires. Sur un an, les prix baissent à Paris (-3,7%), ce qui est également le cas à Lyon. Les grandes villes du Sud-Est résistent mieux (Nice, Montpellier et Marseille) à ce stade. Le ralentissement sur un an atteint la banlieue parisienne (-1%) mais aussi la province (+2,9%).
Les communes moyennes et rurales ne sont pas épargnées non plu. C’est en région PACA que les prix résistent le mieux, où ils sont toujours en hausse de +5,6% sur un an. Parmi les 70 grandes villes sélectionnées, c’est toujours à Saint-Etienne que les loyers et les prix sont les plus bas. Les taux de crédits immobiliers poursuivent leur hausse dans le sillage d’une inflation qui reste forte (+4,5% en mai 2023).
Analyse structurelle juillet 2023
Le marché du logement connaît des cycles. Le nombre de transactions s’est élevé à 1 115 000 logements en 2022, en légère baisse après avoir fortement augmenté plusieurs années jusqu’au record absolu en 2021 avec 1 174 000 ventes de logements. Un retour à la normale est en cours en 2023. Les prix, qui avaient fortement augmenté dans les années 2000, puis fléchi de 2012 à 2016, sont ensuite repartis à la hausse.
La forte hausse des taux d’intérêt depuis 2022 après une trentaine d’années de tendance baissière a désormais enclenché un cycle baissier des prix. La capacité d’achat immobilière des ménages reste à un niveau correct à l’échelle nationale, mais est en baisse depuis 4 ans, à cause de la hausse des prix d’abord, puis de la hausse des taux.
Dans certaines grandes villes, cette capacité d’achat est à un niveau bas comparé à l’historique, et semble attendre ses limites.